Démantèlement de la «jungle »de Calais : quel sort pour les jeunes migrants ?

Many migrants live in the deplorable conditions of the Calais « jungle » in northern France, waiting to be granted refugee status or to move to other countries. However, as Francois Hollande announced in September, the dismantling of this camp is planned for “the end of the year », leaving only a few weeks for the local authorities to find a home for roughly 8200 migrants. However, according to Jacques Toubon, former Minister of Justice, « the system for relocating and sheltering unaccompanied minors is yet to be operational ». Indeed, there are nearly 1,000 minors in the slum, of which the majority are unaccompanied. Since their age does not allow them to apply for asylum in France, they would instead be covered by child welfare, and those with family in the United Kingdom (between 20 and 25%) could be sent. According to Bernard Cazeneuve, « conditions allowing isolated minors to be sheltered in good conditions » are still the subject of debate among French decision makers. But the end of 2016 and therefore the complete dismantling of the « jungle » is fast approaching, and it becomes more than imperative to find a solution.

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©Phillipe Huguen/AFP

« Jeunes reporters à l’ONU »

Ce mercredi 12 octobre, tous les membres de la presse ainsi que les traducteurs ont assisté à une conférence de presse à l’ONU, destinée aux « Jeunes reporters à l’ONU ». Il s’agissait en fait d’une conférence d’explication et de conseils donnés par des journalistes professionnels pour aider les jeunes journalistes que nous sommes à participer à une conférence de presse : quelques astuces pour écrire un article, le type de questions que nous pouvons poser et autres. Ces petites astuces vont nous aider lors des deux conférences de presse auxquelles nous allons participer cette année. Trois journalistes sont intervenus. Nous avons tout d’abord écouté Gunilla von Hall, la correspondante à Genève d’un journal suédois. Gunilla est souvent en déplacement, elle traite tous les conflits dans lesquels l’ONU est engagée et est continuellement sur le terrain, au cœur de l’action. Elle est notamment allée en Irak, en Colombie, au Rwanda, en Iran et en Grèce. Elle couvre surtout les sujets du terrorisme, des réfugiés et de la guerre. Pour elle, un bon journaliste doit toujours garder de la distance avec ce qu’il voit et ne doit pas trop s’impliquer personnellement.

Puis Laurent Sierro, correspondant à l’ONU pour l’Agence télégraphique suisse, est intervenu. Le principe d’une agence de presse est de publier l’information brute afin que les différents médias la publient. Mais il faut aujourd’hui être le plus rapide possible dans la diffusion de l’information à cause d’internet : chaque minute compte et l’information change souvent, il est donc nécessaire d’être très vigilant sur la véracité de la publication. Pour nos conférences de presse, Laurent nous conseille d’être coriace, critique, et de vérifier tout ce qu’on nous dit.

Enfin, El Hadji Gorgui Wade Ndoye a parlé. Il a créé son propre journal en Afrique, appelé « Continent Premier » : il en est en même temps le journaliste, le rédacteur en chef et le chef de publication. Selon lui, sa mission est de montrer au monde un visage de l’Afrique différent de celui qu’on connait, avec le Sida, la famine, etc. Il veut que le monde comprenne que l’Afrique n’est pas un pays, mais un continent composé de plusieurs sociétés différentes (54 pays), culturellement riches. Pour lui, un journaliste doit être libre d’écrire ce qu’il pense, il doit « être le plus objectif possible dans l’expression de sa subjectivité ».

Enfin nous avons pu échanger et poser des questions à ces journalistes, qui nous ont tous beaucoup marqués. Il en est ressorti qu’un bon journaliste doit toujours vérifier ses sources et qu’il doit fouiller le superficiel pour trouver ce qu’il y a d’essentiel. La prochaine conférence de presse portera sur  « Le sport au service du développement et de la cohésion sociale » : il est temps de nous informer et de lire sur ce sujet pour poser des questions pertinentes!

Lucile Brunel

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Notre préparation Fermun

Au tournant de la nouvelle année scolaire, nous avons commencé nos préparatifs. Différents comités, chacun dans son domaine, discutent les sujets de cette année et entament le long processus requis pour le succès de la conférence. Avec l’implication de l’OMPI cette année, nous sommes en train de préparer une conférence centrée autour de la propriété intellectuelle; ces questions devenant de plus en plus cruciales spécialement pour les jeunes adultes qui vivront et travailleront dans un monde qui évoluera autour de ces sujets. Avec la démocratisation de la connaissance grâce au web, nous sommes plus que jamais confrontés à des réglementations désuètes qui n’offrent plus la protection nécessaire aux inventeurs ou la liberté attendue dans notre nouvelle ère. Nous avons mis en ligne de mire des sujets de pointe pour cette nouvelle édition de notre conférence. Nous espérons qu’elle sera un succès.

James Cradden

Interview: Maïlis Fontani

INTERVIEW Maïlis Fontani, élève de première S et chair au comité WIPO 4 pour Fermun 2017, nous fait part de ses attentes pour la conférence.capture-decran-2016-10-19-a-17-09-01

As-tu participé à Fermun  2016 ? Si oui, quel poste avais-tu et que t’a-t-il apporté ? J’ai été « admin » pendant cette conférence, ce qui m’a permis de l’observer: je sais à quoi m’attendre pour Fermun 2017.   

Pourquoi as-tu choisi le poste de chair ? J’ai choisi ce poste car j’aime bien avoir des responsabilités et me mettre à l’épreuve. Cela va m’apprendre à gérer de nouveaux problèmes. Je vais également à Harlem en tant que déléguée et j’ai vraiment hâte !         

Quel comité as-tu choisi pour être chair ? Je n’ai pas vraiment choisi mais je suis au WIPO 4 qui traite le sujet de la santé, très étudié par les organisations telles que l’OMS, l’OMPI et l’OMC. J’aime beaucoup le lien entre la santé et la propriété intellectuelle et je me concentre sur le moyen d’assurer un large accès aux soins tout en respectant les droits de propriété des acteurs de la recherche médicale. C’est un paradoxe intéressant car les personnes défavorisées ayant accès à la santé peuvent difficilement rembourser les recherches fournies. D’autres comités m’auraient également intéressée, tels que celui sur les droits des peuples premiers ou encore sur les « Green technologies ».

Es-tu anxieuse pour Fermun 2017 ? Pour l’instant pas tellement, mais peut-être être que le stress viendra. Avec Lucie l’autre chair, on essaye de faire au mieux pour que tous les délégués soient préparés afin que tout se passe bien pendant la conférence.

Communiques-tu avec les chairs étrangers de ton comité ? En réalité, nous sommes seulement trois chairs dans mon comité : nous sommes deux de Ferney (je suis avec Lucie, une terminale) et un élève du lycée français de Madrid, Marcus. Nous avons créé un groupe Facebook pour apprendre à nous connaître. Il est très investi et a presque fini son rapport. Il s’occupe du thème de la protection des données médicales du patient, tandis que Lucie travaille sur la contrefaçon des médicaments. Nous sommes une super équipe !

Est-ce que tu es très sollicitée par les délégués de ton comité ? Non, globalement les délégués de mon comité ont été très autonomes dans la réalisation de leur TPG et ils ne m’ont pas posé beaucoup de questions pour l’instant.

Es-tu contente de la qualité de leur TPG ? Oui, ils sont vraiment très complets et les délégués ont travaillé très sérieusement dans leur réalisation, même s’il n’y avait aucune compétition entre les pays, puisque chacun voulait un poste différent. On voit qu’ils y ont passé du temps et cela fait plaisir. Le board leur a d’ailleurs maintenant tous attribué un pays.

Finalement, quelles sont tes attentes pour Fermun 2017 ? Je pense que cela va être une super conférence comme l’an dernier, c’est vraiment super que l’OMPI nous accueille. Le projet de faire venir des gens du Kenya et du Sénégal est vraiment génial et je suis contente qu’il y ait une soirée à la fin de la conférence. De plus, je suis soulagée d’être affectée à un petit comité, je pense qu’il y aura une bonne ambiance. Je suis pressée de découvrir à quelles résolutions aboutiront nos débats !

Lucille  Brunel

Le fondateur de SpaceX Elon Musk révèle ses plans pour envoyer des humains sur Mars dans les dix prochaines années.

Après l’atterrissage réussi du vaisseau drone de la fusée Falcon 9 plus tôt cette année, Elon Musk a détaillé son plan d’une mission habitée vers Mars dans son discours au Congrès international d’astronautique à Guadalajara, au Mexique, mardi dernier.

Musk a ouvert son discours avec son espoir de « faire de Mars un but atteignable » et a poursuivi en disant que c’était un endroit où n’importe qui pourrait aller s’ils voulaient – à condition qu’ils aient l’argent : le coût de l’envoi d’une personne vers Mars est actuellement estimé d’être aux alentours de « 10 milliards de dollars par personne ». Cependant, Musk a dit qu’il pourrait y avoir des réductions massives de prix au fil du temps en raison de la réutilisabilité des vaisseaux spatiaux, ravitaillement en orbite et même production de carburant sur Mars elle-même, ce qui réduirait le coût à moins de 200 000 $ par personne.

Le « Système de Transport Interplanétaire » comprend un booster réutilisable alimenté par 42 moteurs Raptor qui propulseront un vaisseau spatial en orbite autour de la Terre, pour être plus tard ravitaillé en utilisant le même booster. Elon Musk a dit que le vaisseau spatial est capable de décoller seul sur des petits corps célestes – comme Mars.

Lucas Van Mol

Traduction: James Cradden

FerMUN 2017, c’est parti!

vue salleLa conférence bilingue FerMUN aura lieu les 11, 12 et 13 janvier 2017 au siège de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle à Genève.

Lisez la lettre d’invitation du Board de FERMUN

Nouveautés cette année:wipo

Une assemblée trilingue (anglais français espagnol)

« Boko Haram », tueur en série

Une nouvelle fois, comme à son “habitude” Boko Haram a encore frappé le Cameroun. Ce mercredi 14 janvier, une attaque suicide dans une mosquée du nord à proximité de la frontière Nigérienne a fait 13 morts.

Ces derniers temps, le sang coule à flots à la frontière Nigérienne , les habitants “banalisent” ces attaques qui font partie désormais de leur quotidien.

L’explosion a eu lieu dans la mosquée de Koyapé, petit village de l’arrondissement de Kolofata. L’individu terroriste s’est glissé parmi les fidèles avant de déclencher les explosifs qu’il portait sur lui, emportant avec lui 13 victimes. Cette attaque représente une nouvelle forme de barbarie et a une portée symbolique.

En effet, Boko Haram a attaqué des prêcheurs de l’islam qui ne partagent pas la même vision qu’eux de cette religion. L’islam est connu pour être une religion de paix et de tolérance, autrement dit, loin des visions du mouvement insurrectionnel et terroriste d’idéologie salafiste djihadiste.

La région est à juste titre terrorisée puisque de nombreuses attaques ont pris pour cibles la population musulmane depuis quelques mois .

Ce n’est pas malheureusement pas la première attaque du groupe.

Hormis l’attaque terroriste du 14 janvier, la secte a frappé le 10 janvier à Madagali dans le nord-est du Nigéria. Plus de 7 personnes ont perdu la vie, et une dizaine de maison ont été également brûlées.

De plus, rappelons nous de l’attaque du 28 décembre dernier où 2 femmes kamikazes se sont faites exploser en plein dans un marché, faisant sur leur passage plus de 30 victimes.

En l’espace de quelques mois, le groupe terroriste a fait un nombre de mort considérable, et d’après la nature des actes commis, il est fort probable qu’il y ait de nouvelles victimes à déplorer.

D’ailleurs les jeunes filles portées disparues depuis le 14 avril 2014 n’ont toujours pas été retrouvées, seules 57 ont réussi à s’échapper les premiers jours qui ont suivis leur kidnapping. Les familles demeurent sans nouvelles, et accusent le gouvernement de leur avoir menti sur la promesse de retrouver et de ramener leurs filles. Qu’elles soient en vies ou non, les familles veulent le savoir, pour pouvoir faire leur deuil, et avoir une réponse.

Au total, l’insurrection de Boko Haram aura coûté la vie à plus de 17 000 personnes et le déplacement de plus de 2.5 milllions de personnes depuis 2009.

Soit un nombre considérable.

La gouvernement s’inquiète de plus en plus, car comme l’a affirmé à deux reprises Cavayé Yéguié Djibril , Président de l’Assemblée Nationale, Boko Haram “est parmi nous” .

Un membre d’une ONG humanitaire installé à Maroua a également affirmé que «Quand on observe bien, ces kamikazes sont généralement interceptés lorsqu’ils sont déjà dans des villages camerounais, rarement à la frontière avec le Nigéria. Comme s’ils ne venaient pas de loin». La secte a donc de plus en plus de position au Cameroun , de quoi inquiéter au plus la population et alerter les autorités.

Nina Bethenod