MockMUN 2025 : Une journée de diplomatie grandeur nature

Mercredi 11 juin 2025, le Lycée international de Saint-Genis-Pouilly s’est transformé en un véritable microcosme onusien. Élèves en costumes impeccables, discours enflammés, débats rigoureux : le MockMUN, conférence d’entraînement à FerMUN exclusivement réservée aux délégués du lycée, a offert une simulation intense et formatrice pour les jeunes diplomates en devenir.

La journée a débuté par une cérémonie d’ouverture présidée par Manon Grivotet, Secrétaire Générale adjointe chargée des présidents. Le Secrétaire Général Abdul-Salam Antwi a ouvert les discours en rappelant l’importance de cet entraînement. Manon Wolniak, SG adjointe responsable des délégués, a encouragé chacun à s’engager pleinement dans les débats et à rappeler l’important impact de cette conférence, son côté formateur et émancipateur à quelques jours des échéances de l’épreuve anticipée de français pour certains.

Charlotte Brandon, responsable de l’interprétation, a souligné la richesse du multilinguisme à FerMUN, en mettant l’accent sur le rôle particulier du Comité 3, seul comité trilingue. Des discours ont également été prononcés par Madame Anquez, Proviseure adjointe du lycée, et Monsieur Launay, avant que deux présidents de chaque comité ne présentent leur problématique. Enfin, une vidéo d’ouverture réalisée par l’équipe de presse a été diffusée, lançant officiellement cette journée de simulation.

Dans le Comité 1, consacré à la protection des journalistes, les échanges furent vifs autour de sujets sensibles tels qu’un système de classement des journalistes ou la place des religions dans la réflexion médiatique. Tensions, alliances et retournements diplomatiques ont animé les débats, démontrant la complexité de la question.

Le Comité 2 sur l’environnement s’est illustré par son atmosphère constructive. Portée par la Sierra Leone, une résolution a servi de base à des amendements collectifs. Les délégués ont proposé des solutions innovantes, comme des taxes sur les énergies non renouvelables ou la diversification des cultures, à l’image de la Côte d’Ivoire.

Au sein du Comité 3, dédié aux droits des personnes LGBTQIA+, deux visions du monde se sont affrontées : l’une inclusive, portée par les Pays-Bas et ayant pour co-signataires la France et le Brésil ; l’autre conservatrice, représentée notamment par le Nigeria. L’opposition entre les deux blocs a conduit à des débats intenses, révélant les fractures mondiales autour de ces enjeux.

Enfin, le Comité 4, sur la militarisation de l’espace, a rassemblé cinq grandes puissances pour un débat technique mais animé. Malgré une représentativité limitée, le dynamisme des délégués a permis l’adoption d’une résolution équilibrée, rejetant la militarisation tout en promouvant la coopération scientifique.

La cérémonie de clôture, présidée cette fois par Manon Wolniak, a permis de saluer le travail de chacun. Manon Grivotet a remercié les présidents pour leur implication et leur sérieux tout au long de la journée ainsi que durant leur formation. Les deux autres présidents de chaque comité ont, à leur tour, salué l’engagement des délégués et les décisions prises menant à des résolutions constructives. 

Livia Cauderan et Octave Nesme Jacolino, responsables de la traduction, ont exprimé leur gratitude à leurs équipes. Ruben Buchot, responsable de la presse et de la communication, a remercié ses journalistes avant de lancer la vidéo de clôture.

Léna Seidenbinder et Adèle Philippon, responsables des admins et du Fonds de solidarité, ont rappelé l’importance de l’entraide logistique et financière dans la réussite de FerMUN. Enfin, Madame Baudry a conclu la cérémonie avec un hommage à Madame Ruez, professeur MUN, pour qui il s’agissait de la dernière conférence aux côtés des élèves.

Le MockMUN 2025 a permis à toutes les équipes de se préparer dans des conditions réelles et a rappelé ce que représente FerMUN : un projet collectif, multilingue, exigeant et profondément humain.

Ruben BUCHOT

Comment les Nations Unies garantissent-elles la liberté de la presse ?

Le 3 mai est la Journée internationale de la liberté de la presse. C’est l’occasion idéale pour revenir sur les différentes actions entreprises afin de protéger les journalistes.

« La presse est le seul rempart contre la tyrannie », affirmait George Washington. Cette citation met en lumière l’importance d’une presse indépendante, aussi bien sur le plan économique qu’idéologique. Pourtant, la liberté de la presse recule partout dans le monde. Selon Anne Bocandé, directrice éditoriale de Reporters sans frontières (RSF), « sans indépendance économique, il n’y a pas de presse libre ». Or, de plus en plus de médias sont rachetés par des investisseurs qui en profitent pour diffuser leurs idéologies. À cette problématique économique s’ajoute celle de la sécurité des journalistes : en 2024, 122 journalistes ont été tués dans l’exercice de leur métier. Selon l’UNESCO, « 86 % des crimes commis contre des journalistes restent impunis », et plus de 1 700 journalistes ont été tués au total. Comment, dès lors, garantir un journalisme libre, alors que même des pays comme les États-Unis sont désormais classés comme « problématiques » par RSF, chutant à la 57e place dans le classement mondial de la liberté de la presse ?

Tout d’abord, l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) a mené des actions de sensibilisation. L’une des principales est la création, en 1991, de la Journée internationale de la liberté de la presse, à la suite de la Déclaration de Windhoek. Cette journée vise à sensibiliser la population mondiale aux risques encourus par les journalistes, pour garantir un accès global à l’information. Elle a également conduit à la création du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano, du nom d’un journaliste colombien assassiné pour avoir dénoncé l’infiltration de Pablo Escobar dans la politique. Ce prix récompense chaque année une personne, une organisation ou une institution œuvrant en faveur de la liberté de la presse.

Mais qu’est-ce que la Déclaration de Windhoek ? Rédigée en mai 1991 par une soixantaine de journalistes africains à l’issue du Séminaire pour le développement d’une presse africaine indépendante et pluraliste, organisé par l’UNESCO et les Nations Unies, cette déclaration est souvent considérée comme le point de départ des textes adoptés en faveur de la liberté de la presse. Elle a déclenché le « processus de Windhoek », un mouvement de prise de conscience mondiale des conditions d’exercice du journalisme. Parmi les conséquences concrètes de ce processus figurent :

  • La création du réseau d’alerte mondial International Freedom of Expression Exchange (IFEX), qui signale les violations des normes internationales et soutient les journalistes en danger ;
  • Le soutien du Programme international pour le développement de la communication (PIDC), qui aide les médias à préserver leur indépendance financière.

Les Nations unies ont également adopté un Plan d’action pour la sécurité des journalistes et la question de l’impunité. Celui-ci repose sur six axes : la sensibilisation, la définition de normes internationales, la mise en œuvre de politiques spécialisées (ayant déjà permis de renforcer la législation dans plus de 50 pays), le suivi et l’établissement de rapports, le renforcement des capacités de protection et d’assistance juridique, ainsi que la recherche. Ce plan a aussi conduit à la création de la Coalition pour la sécurité des journalistes (CSJ), qui favorise la coopération internationale pour lutter contre l’impunité.

Enfin, un partenariat avec l’Institut Bonavero des droits de l’Homme (Université d’Oxford) a permis la mise en place de formations en ligne (MOOC) à l’échelle mondiale, portant sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes. Ces formations, destinées aux acteurs judiciaires, ont débuté en mai 2021. Elles ont notamment permis une meilleure compréhension des cadres juridiques et la préparation d’études de cas, y compris sur les violences genrées visant les femmes journalistes. À la suite de ce MOOC, 23 000 acteurs judiciaires et représentants de la société civile, issus de 150 pays, ont été formés.

En conclusion, l’UNESCO collabore avec de nombreux acteurs étatiques et privés pour défendre la liberté de la presse et protéger les journalistes. Le danger auquel ces derniers sont exposés est mondial : on peut citer Juan Dayang, assassiné le 13 mai aux Philippines, ou encore Hilmi Al-Faqawi et Ahmed Mansour, tués par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza le 7 mai 2025. La liberté de la presse reste donc un combat urgent et fondamental pour les droits humains.

Elio DO VALE MARTINS

FerMUN 2026 : au cœur du processus de sélection des présidents de comité

Lorsque l’assemblée est en plein débat et qu’un délégué lance soudainement : « Motion pour passer à la procédure de vote ! », un « Secondé ! » général retentit. À ce moment-là, tous les présidents de comité échangent un regard mêlé de panique et d’incertitude. Mais un simple hochement de tête de Manon Grivotet, alors Secrétaire Générale en charge de leur formation, suffit à les rassurer. L’un d’eux prend une inspiration et annonce d’une voix ferme: « Nous allons donc à présent passer à la procédure de vote. » Lors de la plénière finale de la résolution de FerMUN 2025, quatorze présidents en apprentissage, ayant passé avec succès la première étape du processus de sélection, ont eu l’opportunité de faire leurs preuves face à l’assemblée lors du débat ouvert puis lors du débat fermé, épaulés par les quatre présidents titulaires déjà confirmés.

Une formation exigeante, un engagement total

Être président de comité à FerMUN ne s’improvise pas. Au cœur de la simulation onusienne, les présidents de comité ont un rôle clé : encadrer les débats, garantir la procédure, maintenir un rythme, tout en restant à l’écoute des délégués. Pour FerMUN 2026, le processus de sélection a été une fois encore rigoureux. Encadrés par Manon Grivotet, les candidats à la présidence ont d’abord suivi une première phase de processus de sélection. Ensuite vient la mise en situation réelle : lors du débat de la résolution de  FerMUN 2025, ces élèves ont pu s’exercer dans les conditions du direct, en co-présidant une assemblée remplie de muners.

Une formatrice engagée aux côtés des présidents

Pour Manon Grivotet, ce rôle de mentor est une évidence. Elle confie : « C’est très important pour moi de les accompagner dans leur formation parce que j’ai eu l’immense chance d’avoir moi-même reçu des conseils et des connaissances de notre ancienne DSG Chair Jasmine. J’espère pouvoir leur apporter mes connaissances basées sur mon expérience et celles d’autres présidents, et être à leurs côtés tout au long de la préparation et de la conférence. Je suis sûre qu’ils vont aussi m’apporter une vision nouvelle du rôle de présidente, et j’ai hâte de nouer des liens forts avec eux ! »

Une équipe de présidents expérimentés pour guider les nouveauxCette année, quatre élèves ont été désignés comme présidents titulaires :
Leya Petitjean, Lena Quéguiner, Filip Drozd et Jasmine Eugene, dont l’expérience et la rigueur servent de référence. À leurs côtés, les quatorze élèves en apprentissage forment une promotion prometteuse, déjà confrontée aux responsabilités d’un comité : Blaise , Maya , Eulalie , Elisa , Charlotte , Grégoire , Laurent , Clara , Mathilda , Hanae , Nicky , Typhaine , Harriet et Aimie.
Ces apprentis présidents devront encore faire leurs preuves dans les mois à venir, notamment lors du MockMUN, où la présidence des comités leur sera confiée. Une sélection finale sera opérée à la fin de l’année scolaire, avant la conférence FerMUN 2026. Pour eux, l’objectif est clair : incarner la neutralité, la bienveillance et la maîtrise qui font la réputation des présidences FerMUN. Plus qu’un rôle, une responsabilité.

FerMUN 2026

Un nouveau conseil pour une nouvelle ambition

Après le succès incontestable de l’édition FerMUN 2025, qui a rassemblé près de 700 élèves venus des quatre coins du monde à l’Organisation Internationale du Travail pour débattre des enjeux diplomatiques liés au travail, FerMUN 2026 se met d’ores et déjà en marche. La première étape essentielle : la constitution de son nouveau conseil des élèves. Composé de neuf membres déterminés, ce conseil est prêt à mobiliser toutes ses compétences afin de faire de l’édition 2026 un événement aussi marquant que le précédent. Partons à la découverte de cette nouvelle équipe !

À seulement 16 ans, Abdul-Salam Antwi est le Secrétaire Général de FerMUN 2026. Élève en première au lycée international de Ferney-Voltaire, il suit les spécialités Mathématiques, Physique et NSI. Passionné de football depuis l’enfance, il suit avec fidélité les performances du club d’Arsenal.

Ce qui l’a poussé à rejoindre le conseil, c’est la volonté de participer activement à l’organisation d’un événement marquant. L’émotion vécue par les membres du board 2025 lors de la cérémonie de clôture l’a profondément inspiré. Cette scène l’a convaincu de s’investir à son tour dans ce projet ambitieux.

Pour cette édition, il souhaite créer une atmosphère dynamique, bienveillante et enrichissante. Son objectif principal : faire de FerMUN 2026 une édition pleinement trilingue. En tant que coordinateur général, il s’assure du bon fonctionnement de toutes les équipes et veille à offrir à chaque participant une expérience mémorable.

Enfin, Abdul tient à encourager les délégués à s’investir pleinement dans les débats. Pour lui, FerMUN est une véritable scène internationale où chaque discours est une pierre ajoutée à l’édifice du dialogue mondial.

Manon Grivotet, 16 ans, élève en première au lycée de Ferney-Voltaire, est Secrétaire Générale adjointe chargée des présidents. Franco-japonaise, elle a grandi au Japon et à Hong Kong. Passionnée de danse, de musique et de débats, elle découvre FerMUN comme traductrice en 2024, avant de devenir présidente de comité en 2025.

Ce parcours l’a convaincue de rejoindre le conseil. Inspirée par les discours des anciens SG et l’esprit d’équipe du board, elle voit FerMUN comme un espace de croissance personnelle. Elle souhaite former une équipe de présidents soudée, motivée, et confiante, capable de mener des débats de qualité.

Manon souhaite aussi renforcer l’initiative Jean Calas, qui sensibilise les élèves de primaire aux enjeux internationaux, en y ajoutant des règles de débat et des échanges plus interactifs.

Disponible, à l’écoute et investie, elle veut être une guide pour les présidents, les accompagner dans leurs doutes, organiser des échanges avec les présidents extérieurs, et faire de FerMUN 2026 une expérience d’apprentissage aussi riche qu’inoubliable.

Manon Wolniak est cette année la Secrétaire Générale adjointe chargée des délégués au sein du conseil de FerMUN 2026. Élève au lycée de Saint-Genis-Pouilly, elle est passionnée de sport, de voyages et de lecture. Elle aime avant tout découvrir de nouvelles expériences, et FerMUN en est une qu’elle considère comme particulièrement marquante et enrichissante.

Dès sa première participation, elle a été séduite par l’ambiance unique de la conférence, l’ouverture d’esprit des participants et la diversité des débats. Intégrer le board représentait pour elle une occasion de s’engager plus activement dans un projet collectif d’envergure, tout en développant ses propres compétences.

Convaincue que FerMUN est avant tout un lieu d’échange, de dialogue et de relations humaines, elle souhaite mettre l’accent sur le développement des compétences orales des délégués. Son ambition est que chaque participant se sente à l’aise pour s’exprimer, débattre avec confiance et s’affirmer au sein des débats.

Son objectif est aussi de créer un environnement bienveillant, où chaque délégué, quel que soit son niveau d’expérience, peut progresser et prendre du plaisir à débattre. Elle compte organiser des formations dynamiques, favoriser l’entraide entre délégués et veiller à ce que chacun trouve sa place dans l’aventure FerMUN.

Pour Manon, le dialogue et l’écoute sont des éléments essentiels, plus que jamais nécessaires pour construire un monde meilleur. En rejoignant le conseil, elle espère transmettre sa passion et accompagner au mieux les futurs délégués dans leur parcours.

Léna Seidenbinder, 16 ans, occupe cette année le poste de responsable des admins et du fonds de solidarité pour FerMUN 2026 aux côtés d’Adèle Philippon. Passionnée d’escalade, de motocross et de musique, elle aime relever de nouveaux défis et s’investir pleinement dans ses projets. Inspirée par les anciens boards, elle a voulu s’impliquer à son tour dans l’organisation d’une conférence aussi exigeante et enrichissante.
Elle aspire à une édition marquée par la bienveillance, l’ouverture et le respect, des valeurs fondamentales de FerMUN.

Un objectif central pour elle cette année est de renforcer la reconnaissance du rôle des admins, souvent sous-estimé alors qu’il est essentiel au bon déroulement de l’événement.
Elle se voit comme une mentor pour les nouveaux admins, veillant à leur offrir une première expérience stimulante et valorisante.
Par ailleurs, elle s’engage activement dans le fonds de solidarité, en organisant ventes et actions pour faciliter l’accès à la conférence. Pour Léna, chaque membre mérite d’être pleinement reconnu, car c’est ensemble que FerMUN peut rayonner.

Adèle Philipon, élève en première sur le site de Saint-Genis, est cette année responsable des admins et du fonds de solidarité aux côtés de Léna Seidenbinder. Passionnée par les voyages, la lecture, le ski et la danse, elle aime partager des moments de joie avec les autres. Autrefois freinée par sa timidité, elle a peu à peu pris confiance en elle grâce à FerMUN, jusqu’à rejoindre le conseil, ce qui représentait un véritable défi personnel.

Elle a exploré plusieurs rôles lors des éditions précédentes, et intégrer le board était pour elle l’ultime expérience à vivre. Cette édition est l’occasion pour elle de contribuer à des débats profonds, tout en cultivant la convivialité qui fait la force de FerMUN.

Avec Léna, elle souhaite valoriser les admins et rendre la conférence plus accessible grâce au fonds de solidarité. Elle considère les admins comme les futurs piliers de FerMUN, et veut leur offrir une première expérience inoubliable, riche en apprentissages, rires et découvertes.

Ruben Buchot, 17 ans, est en première au lycée de Ferney-Voltaire et occupe le poste de responsable de la presse et de la communication pour FerMUN 2026. Passionné de théâtre depuis plus de dix ans, il s’intéresse aussi à la littérature, la géopolitique, la natation et l’écriture. C’est cette dernière passion, alliée à un attrait pour l’informatique, qui l’a conduit à envisager un parcours dans le journalisme.

Fasciné par l’équipe presse dès sa première participation à FerMUN, il a suivi son évolution avec admiration. Aujourd’hui, il souhaite y apporter sa propre vision : une presse investie, créative et rigoureuse.

Son objectif est de produire des articles de qualité qui reflètent fidèlement l’intensité des débats et la richesse de la conférence. Il veut aussi faire rayonner FerMUN au-delà de ses murs grâce à différents supports : articles, vidéos, réseaux sociaux.

Pour Ruben, la presse joue un rôle essentiel : témoin discret mais omniprésent, elle immortalise l’événement et en transmet l’esprit, permettant à chacun d’en garder une trace vivante.

Charlotte Brandon est la responsable de l’interprétation pour FerMUN 2026. Enthousiaste, ouverte et curieuse, elle aime s’engager dans des projets collectifs où règnent l’échange, le respect et la volonté de progresser ensemble. Rejoindre le conseil représentait pour elle une opportunité unique de s’impliquer davantage dans une conférence qu’elle admire depuis longtemps.

Son objectif est clair : offrir aux interprètes un environnement bienveillant et stimulant, où chacun pourra développer ses compétences et prendre confiance. Elle souhaite optimiser l’efficacité de l’équipe tout en introduisant l’espagnol comme troisième langue officielle, aux côtés de l’anglais et du français. Pour elle, cela permettrait de renforcer l’inclusion et d’ouvrir FerMUN à un public plus large.

Charlotte souhaite également transmettre aux interprètes l’envie de se dépasser, dans une ambiance motivante et solidaire. En dehors de FerMUN, elle est passionnée de ski et s’entraîne régulièrement à Villard, avec l’ambition de devenir monitrice. Comme à la montagne, elle voit dans FerMUN une aventure humaine où l’on apprend à progresser ensemble, pas à pas.

Livia Cauderan, franco-américaine, est responsable de la traduction en anglais pour FerMUN 2026. Passionnée par les langues et convaincue du rôle crucial de la communication dans un événement international, elle est déterminée à offrir une traduction de qualité et garantir une expérience fluide pour tous.

Livia a rejoint le conseil pour contribuer à la réussite de FerMUN et participer à un événement qui dépasse les frontières de Ferney-Voltaire pour rassembler des délégués du monde entier. Elle souhaite que chaque participant, qu’il soit délégué, interprète, traducteur ou admin, soit bien préparé et impliqué.

Elle met un point d’honneur à garantir que les échanges se fassent dans un environnement clair et précis, tout en veillant à ce que les équipes de traduction soient soutenues et formées.
Convaincue que le trilinguisme est la clé de l’inclusion, Livia espère que cette édition favorisera un dialogue véritablement international. Sa mission est d’assurer la fluidité des débats pour que chaque voix puisse être entendue, quelle que soit la langue.

Octave Nesme Jacolino est le responsable de la traduction espagnole pour FerMUN 2026. Passionné par l’espagnol, il a décidé de rejoindre le board pour renforcer la dimension trilingue de la conférence et accroître la représentation des pays hispanophones, encore trop peu présents. Cet engagement représente pour lui l’aboutissement de son apprentissage de la langue, dans laquelle il a investi beaucoup de temps et d’efforts.

Son objectif est d’offrir une traduction fluide et accessible pour les participants, afin de garantir des échanges de qualité. En tant que responsable de la traduction, il souhaite encourager les traducteurs à travailler ensemble, dans une ambiance de soutien et de collaboration.

En dehors de FerMUN, Octave pratique le tennis, dessine et s’entraîne à la photographie, des passions qui nourrissent sa créativité et son sens de l’observation. Pour lui, chaque projet est une occasion de repousser ses limites et d’explorer de nouvelles perspectives, tout comme dans la traduction, où il cherche à faire de chaque texte un pont entre les cultures.

Diplomatie et dialogue : une interview avec M.Bonnafont

Le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, Jérôme Bonnafont, travaille dans la diplomatie depuis plus de 30 ans. Les élèves du Modèle des Nations Unies (MUN), qui expérimentent la diplomatie, ont eu l’opportunité d’échanger avec lui. Suite à cet échange, l’équipe de presse a eu l’honneur de se voir accorder une interview. 

Les étudiants participant à FerMUN (MUN de Ferney) ont pris part à un atelier unique organisé le 15 mai, où ils ont pu discuter et apprendre du diplomate et ambassadeur français, Jérôme Bonnafont.

L’impressionnante carrière diplomatique de Jérôme Bonnafont a débuté en 1986 et l’a mené aux quatre coins du monde, de New Delhi à New York. Qu’il s’agisse de travailler pour le ministère des Affaires étrangères et européennes, d’être porte-parole de l’Elysée ou d’être ambassadeur de France dans différents pays, M. Bonnafont a prouvé son niveau d’expertise monumental dans le domaine de la diplomatie. Mercredi 15 mai, il a partagé sa sagesse avec le club MUN du lycée international de Ferney-Voltaire.   Les élèves, déjà passionnés par la diplomatie et les relations internationales, ont pu approfondir leurs connaissances du monde diplomatique et de son fonctionnement à travers un dialogue avec M. Bonnafont, guidé par Adrienne Husny, notre Secrétaire générale.  

De l’éducation à la sécurité, tous les aspects de la carrière diplomatique ont été abordés. Le livre publié par M. Bonnafont, « Diplomate pour quoi faire ? », a été lu par de nombreux élèves, ce qui leur a donné l’occasion de poser des questions sur des notions spécifiques abordées dans le livre. En outre, de nombreux élèves ont eu l’occasion de faire dédicacer leur édition par M. Bonnafont après le dialogue. L’équipe de presse a ensuite eu droit à un entretien approfondi avec M. Bonnafont. Poursuivez votre lecture pour plonger dans l’interview ! 

Pensez-vous que les clubs et associations comme FerMUN sont efficaces pour engager les jeunes dans la diplomatie ? 

« Des projets tels que FerMUN font découvrir le monde aux jeunes, ce qui leur permet de comprendre que les autres pensent et agissent différemment », explique M. Bonnafont. Que vous deveniez diplomate ou non, FerMUN vous permet d’acquérir des compétences précieuses en vous plongeant dans la situation à laquelle sont confrontés les vrais diplomates : l’adaptation. Vous devez adapter vos différentes compétences, notamment votre créativité, vos connaissances et votre discipline pour pouvoir réussir à MUN. Que ce soit dans les débats, dans l’interprétation ou dans la rédaction d’un article, vous apprenez à instrumentaliser vos compétences pour être le plus productif, le plus efficace et le plus performant possible.

Parmi tous les rôles que vous avez exercés, quel est celui qui vous a le plus marqué ?

« C’est difficile à dire parce que la carrière diplomatique vous amène à changer de vie et de responsabilités professionnelles tous les trois ou quatre ans », déclare M. Bonnafont, qui a assumé des dizaines de rôles professionnels différents en tant que diplomate. Pour lui, « chaque rôle est une nouvelle aventure à vivre […]. Certains sont plus faciles bien sûr, d’autres plus difficiles ».  Un diplomate est confronté à un défi colossal : il doit s’adapter aux circonstances économiques et politiques d’un pays ou d’une région, qu’il s’agisse d’une dictature ou d’une démocratie, d’une prospérité économique ou d’une récession. Même si certaines expériences peuvent être négatives et d’autres positives, tant que vous gardez une curiosité pour ces événements, vous vous rendrez compte que ces souvenirs – bons ou mauvais – sont irremplaçables. 

Croyez-vous que dans la situation géopolitique actuelle, le monde puisse survivre sans diplomatie ?

Aussi regrettable que cela puisse paraître, la guerre fait toujours rage dans toutes les régions du monde. Par conséquent, le diplomate doit « tenter de prévoir les conflits à venir, essayer de minimiser les effets négatifs des conflits en cours et prévoir la réconciliation ». Contrairement à ce que beaucoup pensent, la diplomatie ne concerne pas seulement la guerre ; de nombreuses questions importantes débattues au niveau international aujourd’hui concernent les échanges économiques, le changement climatique et les migrations. Ces discussions impliquent « un travail d’équipe entre des diplomates qui savent entretenir des relations internationales et des experts spécialisés dans leurs domaines », précise M. Bonnafont. 

Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui souhaite devenir diplomate ?

« Il faut être animé d’une curiosité du monde […], avoir une véritable envie de découvrir le monde », dit M. Bonnafont. Pour le diplomate expérimenté, « la diplomatie est fondamentalement la recherche du fonctionnement de nos sociétés et de leurs interactions ». Cette curiosité est nécessaire pour comprendre les événements qui se produisent autour de soi et savoir comment agir. 

(fin de l’interview)

Il va sans dire que l’atelier a permis aux étudiants du MUN d’enrichir leurs connaissances diplomatiques, ce qui sera utile pour la conférence Mock MUN. Celle-ci sera organisée le 12 juin et permettra aux participants d’explorer de nouveaux rôles dans le monde diplomatique du MUN !

FerMUN 2025 : Une rentrée sous le signe de la continuité et de l’innovation

Après le succès de MockMUN en juin, mercredi 18 septembre marquait la  rentrée de FerMUN. Cette première session a apporté un souffle de renouveau avec l’arrivée de Madame Ruez, nouvelle directrice MUN, et des échanges sur les enjeux de la prochaine conférence, qui se tiendra du mardi 7 au vendredi 10 janvier 2025.

Ce mercredi 18 septembre 2024, FerMUN a fait son grand retour avec une première séance très attendue par l’ensemble des participants. Après une pré-rentrée organisée pour les membres du conseil et les présidents, c’est Madame Baudry qui a ouvert la séance officielle en introduisant Madame Ruez, nouvelle directrice MUN. Madame Ruez est professeure de mathématiques sur le site de Ferney, mais elle n’est pas inconnue dans le monde du MUN. Ancienne directrice MUN, elle a déjà fondé un club MUN à l’École Française de Dakar, au Sénégal et l’a conduit à participer à FerMUN.

Dans un discours enthousiaste, elle a rappelé son engagement pour le modèle, l’une de ses motivations principales à revenir travailler au lycée, avant de céder la parole à Adrienne Husny, Secrétaire générale de FerMUN 2025. Cette dernière a souligné les enjeux de la conférence à venir, tout en détaillant l’organisation qu’elle coordonne aux côtés de ses deux secrétaires générales adjointes, Jasmine Benlechhab et Waliya Said Abasse.

La réunion s’est ensuite poursuivie avec la présentation des différents rôles par les membres du board, chacun expliquant la fonction cruciale de son équipe pour assurer le bon déroulement de la conférence. L’équipe de traduction, celle de l’interprétation ainsi que celle  de l’équipe de presse, notamment, ont exposé aux nouveaux membres les missions et responsabilités qui leur incombent lors de la conférence.

Enfin, chaque duo de présidents est intervenu pour présenter les comités respectifs, abordant les problématiques spécifiques qui seront débattues lors de FerMUN 2025. Ces problématiques, disponibles sur le site officiel fermun.org, promettent d’être variées et très intéressantes.

Cette première réunion a renforcé la motivation des élèves pour faire de FerMUN 2025 une nouvelle réussite. Avec de nouveaux défis à relever et des équipes plus motivées que jamais, cette rentrée annonce une conférence prometteuse !

Rétrospective historique : comment les Nations Unies ont contribué à l’instauration de la paix

Le mois d’août est arrivé ! Alors que l’été s’achève, les élèves de FerMUN se préparent à replonger dans la mer de la diplomatie, troquant leurs maillots de bain pour des tenues de conférence en attendant le retour des sessions hebdomadaires de MUN en septembre. Hormis les présidents qui ont passé beaucoup de temps à faire des recherches et à préparer les débats, la plupart des étudiants ont pris de courtes vacances loin du monde diplomatique. Pour faciliter leur retour et rappeler à tous l’importance de l’ONU, nous avons préparé une collection d’études de cas intéressantes qui soulignent l’importance de la coopération mondiale et du compromis dans l’objectif de parvenir à la paix. 

« Les Nations Unies n’ont pas été créées pour emmener l’humanité au paradis, mais pour la sauver de l’enfer ». Cette citation de Dag Hammarskjöld, le deuxième Secrétaire général des Nations Unies, reflète parfaitement le rôle de l’ONU dans notre monde contemporain. Il est important de reconnaître que malgré les guerres, les violences et les conflits en cours, l’ONU reste un pilier irremplaçable pour assurer la sécurité et la justice. Sans plus attendre, ouvrons nos livres d’histoire et voyons comment les Nations Unies ont aidé les trois nations suivantes à établir la paix.

Guatemala, 1997 

Cette république d’Amérique centrale a connu 36 ans de guerre civile brutale entre des groupes de gauche, notamment l’Unidad Revolucionaria Nacional Guatemalteca (UNRG), et la dictature militaire de droite, puis le gouvernement élu.  La violence a régné pendant ces décennies, 200 000 guatémaltèques ont perdu la vie et de nombreux droits de l’homme et lois internationales ont été violés par les deux parties. Les Nations Unies sont intervenues en 1994 pour soutenir les différents accords de paix signés par l’UNRG et le gouvernement. Elles ont déployé des observateurs des droits de l’homme, des experts juridiques et des policiers dans tout le pays pour désamorcer la violence. Ce processus s’est déroulé tout en garantissant des négociations éthiques entre les deux groupes en vue d’accords de paix plus permanents au cours des trois années suivantes. Cette paix permanente a finalement été obtenue en 1997, lorsque les guérilleros de l’UNRG ont été démobilisés, comme l’exigeaient les accords de paix permanents signés en 1996. Grâce à la coopération promue par l’ONU, un cessez-le-feu permanent a été signé à Oslo (4 décembre 1996) ainsi qu’un accord sur une paix ferme et durable, qui a été signé à Guatemala City (29 décembre 1996). 

Sierra Leone, 2002 

La guerre civile en Sierra Leone, qui a duré une décennie, a été un conflit violent qui a divisé la population du pays d’Afrique de l’Ouest. Le groupe rebelle Front Révolutionnaire Uni (FRU) a lancé une rébellion armée contre le gouvernement en 1991 et les tensions sont montées d’un cran lorsqu’il s’est emparé de la capitale, Freetown, en 1997. La Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été déployée immédiatement pour accueillir les négociations, qui ont abouti à la signature de l’accord de paix de Lomé par le groupe rebelle et le gouvernement au Togo en 1999. Pour garantir la paix et le désarmement des groupes de combat, la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) a été appelée à se déployer pour une opération de maintien de la paix. Cette opération a rencontré de nombreuses difficultés, le FRU continuant à résister au désarmement et à poursuivre le conflit. En 2000, le Conseil de sécurité a déclaré que le FRU était la cause de la poursuite du conflit et la MINUSIL a déclaré qu’elle soutenait le gouvernement de la Sierra Leone dans sa campagne contre le FRU. Un cessez-le-feu permanent a finalement été signé en novembre 2000, lorsque l’armée sierra-léonaise, aux côtés des troupes britanniques et de la MINUSIL, a forcé le FRU à négocier. L’année suivante, un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration à grande échelle a eu lieu et la guerre, qui coûta la vie à 70 000 personnes et en mutila 20 000 autres, fut déclarée officiellement terminée en 2002. 

El Salvador, 1992 

La guerre civile du Salvador a duré 12 ans, le gouvernement salvadorien luttant contre le Frente Farabundo Martí para la Liberación Nacional (FMLN), une coalition de groupes rebelles de gauche. Après dix ans d’une guerre civile brutale qui a coûté la vie à 75 000 personnes, les deux parties ont officiellement demandé l’aide des Nations Unies pour mener des négociations de paix visant à mettre fin au conflit violent. En l’espace d’un an, un accord a été signé par les deux groupes pour garantir le respect des droits de l’homme et le Conseil de sécurité a créé la Mission d’observation des Nations Unies au Salvador (ONUSAL) pour veiller à la bonne exécution de cet accord. Un an plus tard, l’ONUSAL a également été appelée à surveiller la mise en œuvre des accords de paix de janvier 1992, qui ont été organisés par le Secrétaire général et ont mis un terme définitif au conflit qui a duré plus d’une décennie. 

Nous espérons que ces études de cas ont été intéressantes à lire ! 

Ces exemples nous permettent d’en apprendre davantage sur l’histoire de la paix et de la guerre d’un pays et sur les diverses stratégies de l’ONU pour instaurer la paix dans différentes parties du monde. 

Marta Prokopchuk

À la découverte d’un acteur essentiel de l’écosystème MUN : plongeons-nous dans le rôle de présidents de comités 

Le modèle de simulation des Nations Unies de Ferney-Voltaire (FerMUN) est un écosystème vaste et riche, où chaque rôle est unique et contribue à l’expérience diplomatique de différentes manières. L’un des rôles les plus complexes que peuvent endosser les jeunes étudiants est celui de président de comité. Dans cet article, nous allons découvrir tout ce qu’il y a à savoir sur ce poste fascinant, à travers les yeux des présidents de FerMUN 2025 !

L’objectif de FerMUN est de rassembler de jeunes étudiants du monde entier pour participer à des simulations diplomatiques qui ressemblent le plus possible à celles des Nations Unies. Toutes les conférences des Nations Unies sont structurées en plusieurs assemblées ou comités présidés par une ou plusieurs personnes, généralement appelées “présidents”. Au cœur des débats, ces derniers assument des responsabilités considérables qui déterminent leur issue, et celle de la conférence dans son ensemble.

« Selon moi, un président de comité est impliqué à la fois dans le débat mais aussi dans l’organisation. En effet, celui-ci se doit de bien gérer le débat : la prise de parole, les points et motions, le lobbying, les amendements, etc… Toutefois il doit aussi s’investir dans l’organisation de la conférence, en rédigeant un rapport de recherche lié à la problématique qui sera débattu plus tard par les délégués.» – Rayan, président de comité en terminale 

Bien avant le début des débats, les présidents commencent à travailler dur en préparant les problématiques qui seront débattues. Ils effectuent des recherches méticuleuses sur le sujet qui leur a été assigné et formulent deux questions sur lesquelles les délégués débattront. Une fois les questions formulées, chaque président consolide ses recherches et les connaissances acquises en rédigeant un rapport de recherche approfondi. Ce rapport est une ressource essentielle utilisée par les délégués pour comprendre la question et commencer à élaborer la position de leur délégation pour le débat. C’est une étape indispensable dans la préparation de la conférence, la base sur laquelle les débats sont construits. 

« Les présidents sont là pour veiller à ce que le débat progresse dans un environnement respectueux afin que l’échange entre les délégués soit le plus fructueux possible. » -Mina, une présidente de comité en terminale

Une fois la conférence commencée, les présidents assument une difficile et nouvelle responsabilité : gérer des dizaines de délégués ainsi que les admins, les traducteurs et les interprètes de leur comité pendant trois jours. Les présidents doivent garder l’œil sur l’horloge pour s’assurer qu’il y aura assez de temps pour faire des jeux de icebreaker , assurer une phase de lobbying, déposer des amendements, prononcer des discours et tout le reste. La gestion du temps n’est pas leur seule responsabilité : ils doivent aider leurs délégués à trouver des solutions innovantes et intéressantes au problème posé, tout en collaborant avec les autres délégués et en menant des débats constructifs en cas de divergences. 

«Certes, maintenir l’ordre est une des priorités du président, mais celui-ci se doit également de rester bienveillant envers ces camarades quel que soit leur rôle et les rassurer en cas de besoin. Celui-ci se doit également d’être digne de confiance et de communiquer le moindre problème aux directeurs MUN. Une bonne équipe est fondée par des lien solides de bienveillance et de confiance. » -Rania, présidente de comité de la première

Tous les bons présidents s’accorderont à dire qu’une attitude amicale et polie est essentielle à la réussite de la conférence. En effet, un président de comité doit s’assurer d’être amical et sociable avec ses délégués, ses coprésidents, ses admins, ses traducteurs et interprètes, ainsi qu’avec les autres membres du conseil des élèves et les directeurs de FerMUN. En établissant des liens et des relations positives avec chacun, les présidents veillent à ce que la conférence se déroule sans heurts dans un environnement calme, où chacun peut tirer le meilleur parti d’une conférence réussie !

Marta Prokopchuk

Le Conseil des élèves enfin dévoilé !

Alors que le rideau tombe sur l’inoubliable conférence FerMUN 2024, les plus gravement atteints du virus MUN ne peuvent s’empêcher de penser à FerMUN 2025. Alors que l’on se remémore les débats passionnants, les échanges inspirants et la coopération triomphante observée pendant FerMUN 2024, on se demande si la prochaine conférence sera encore meilleure que la précédente. Cette grande responsabilité est prise par nos formidables directeurs MUN, qui sont aussi responsables de la sélection des élèves de l’équipe exécutive spéciale: le conseil des élèves (ou board). Alors levons le voile sur cette équipe, et détaillons ses rôles dans cet article !

Les conférences MUN sont, évidemment, le produit de plusieurs mois de travail acharné et de dévouement, orchestrés par les élèves, les directeurs et le conseil des élèves. Les directeurs (Mme Baudry, M. Launay, Mme Zory, M. Konieczny et M. Robson) sont les moteurs qui font avancer la machine FerMUN : ils sont les organisateurs, les guides et les mentors des jeunes diplomates de FerMUN. Ils sont aussi décisionnaires de la composition du conseil, une équipe d’élèves qui met en œuvre l’organisation et la planification décidées par les directeurs FerMUN. Cette équipe est assemblée au printemps, alors que la préparation et l’entraînement pour FerMUN débutent.

Sans plus attendre, allons à la rencontre du conseil des élèves !

Secrétaire générale : Adrienne HUSNY

Je suis allemande, autrichienne et néerlandaise et j’ai déménagé en France en 2020 après avoir vécu à Munich pendant 10 ans. J’adore lire, danser, faire du crochet, ainsi que passer du temps avec ma famille et mes amis! En tant que Secrétaire générale cette année, mon objectif est de réunir des personnes du monde entier et d’en apprendre plus au sujet de leurs cultures, traditions, pays et histoires, de façon à comprendre leurs points de vue, me faire de nouveaux amis et, en général, tirer la meilleure expérience de cette conférence.

Secrétaire générale adjointe, responsable des délégués: Waliya SAID ABASSE

Bonjour, je suis Waliya Said Abasse, lycéenne au lycée de Ferney-Voltaire, sur le site de Saint-Genis-Pouilly. Je suis de nationalité comorienne et française. J’aime lire, découvrir de nouvelles langues et pratiquer le taekwondo. Cette année, je suis Secrétaire générale adjointe des délégués. Mon objectif est de les préparer au mieux afin qu’ils puissent tirer le meilleur parti de leurs idées exceptionnelles !

Secrétaire générale adjointe, responsable des présidents de comité : Jasmine BENLECHHAB

Je suis française, allemande, marocaine et j’ai toujours vécu à Gex. Durant mon temps libre, je fais beaucoup de sport, notamment du VTT et du ski de fond. Pour FerMUN 2025, je suis en charge de la formation des présidents de comité. Ma priorité est qu’ils soient le plus à l’aise possible et que tout le monde passe une année épanouissante !

Responsables des admins et des fonds de solidarité: Julie CARVAILLO et Noah PENGLOAN

Julie Carvaillo: Je suis dans la section nationale britannique de Ferney-Voltaire. J’habite dans le pays de Gex depuis environ dix ans. De même que j’adore MUN, j’aime aussi les films, même si l’on peut questionner mes préférences. En tant que responsable des admins, je suis impatiente de mettre en place une formidable équipe en vue de la conférence de FerMUN 2025, qui, bien qu’elle semble lointaine, s’approche pourtant à grand pas.

Noah Pengloan: Je suis français, mais je parle l’anglais et le français. J’ai beaucoup voyagé dans des pays francophones durant ma jeunesse (Belgique, Suisse et France). En dehors de l’école, j’adore lire, jouer aux jeux-vidéos, et me faire mal aux doigts en jouant de la guitare. Durant cette année au conseil des élèves, mon but est de revaloriser le rôle d’admin, et de développer le fonds de solidarité afin d’unir notre groupe MUN.

Responsable de la presse: Marta PROKOPCHUK

Je suis fièrement canadienne et ukrainienne, qui habite dans le Pays de Gex depuis mes 11 ans. J’aime la géopolitique, lire des bons livres (de préférence philosophiques) et jouer au volleyball. En tant que responsable de la presse cette année, ma mission est de capturer tous les moments inoubliables de la conférence FerMUN 2025, en les transformant en articles, vidéos et photos qui persisteront à travers le temps.

Responsable de la traduction: Marcos VALLÈS CORTÉS

Je m’appelle Marcos, et, comme vous l’avez peut-être deviné, je suis français et espagnol. J’ai aussi appris l’anglais après avoir beaucoup écouté, (et je veux dire beaucoup) de musique (c’est incroyable). J’aime lire et écrire depuis toujours, et j’imagine que c’est pour cela que je m’inscris dans la forme la plus littéraire du trilinguisme. Étant donné que je pratique les trois langues chaque jour, je veux vraiment qu’elles soient utilisées pour atteindre l’objectif le plus noble: trouver un consensus. Ceci est mon objectif principal en vue de FerMUN 2025: répandre le trilinguisme le plus possible.

Responsable de l’interprétation: Giulia DEL MAESTRO

Mon nom est Giulia, je suis italienne, et je parle trois langues (pour l’instant). Dans mon temps libre, j’écris de la poésie et des romans (incomplets). Mon objectif pour FerMUN 2025 est de perfectionner la formation pratique des interprètes, pour qu’ils puissent profiter pleinement de leur expérience MUN, tout en assurant une communication fluide entre les trois langues officielles. Je vise cette opportunité et cette liberté par-dessus tout.

Écrit par : Marta Prokopchuk

Traduit par: Marcos Valles Cortes