Collaboration mondiale sans précédent dans le cadre du comité OIT 2 pour lutter contre le racisme au travail

Au cours d’une session historique, le Comité 2 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT 2) a réuni des représentants de trente trois Etats pour aborder la question pressante du racisme au travail. Sous la présidence d’Adrienne Husny, Grace Baylis et Selma Surieux, le comité cherchait des solutions pour combattre le racisme et remettre en question les stéréotypes de genre dans le secteur tertiaire.

Le comité, composé de nations influentes telles que les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, a reconnu la nécessité urgente d’agir face à la montée alarmante de la discrimination au travail, fondée sur les origines ethniques. La résolution menée par des porte-paroles de la Suède, a obtenu un soutien significatif de cosignataires tels que l’Allemagne, l’Arabie saoudite et l’Australie.

Les membres du comité ont souligné l’importance fondamentale de favoriser un environnement de travail inclusif, où la diversité ne soit pas seulement acceptée mais célébrée. Les interventions de divers délégués ont réitéré le sentiment selon lequel la discrimination au travail entrave la justice sociale et la paix mondiale durable.

Un des volets de la résolution qui a attiré une attention particulière concerne la création d’une instance de suivi au sein de l’OIT. Cette instance jouerait un rôle crucial dans la collecte d’informations, l’élaboration de lignes directrices internationales pour protéger les lanceurs d’alerte, et la réalisation de tests statistiques sur les entreprises pour analyser leurs réponses aux problématiques de discrimination.

L’un des aspects novateurs de la résolution est l’appel à la transparence des grandes entreprises concernant les écarts salariaux ethniques. Les entreprises de plus de 250 employés sont encouragées à divulguer les disparités salariales et pourraient faire l’objet 

Léa Mongenot et Kenza Zaulfikaraly

1er séance pour ILO 1 – Mercredi 10 Janvier 2024 – OIT , Genève 

L’Organisation Internationale du Travail a été le théâtre d’une belle première après-midi au sein du comité ILO 1, axé sur les droits fondamentaux du travail et l’esclavage moderne. Cette session a vu des interactions dynamiques entre les gouvernements, les syndicats, et les représentants patronaux, soulignant la complexité et l’urgence de ces enjeux mondiaux.

La séance a commencé par un échange de questions-réponses animé par la présidence pour briser la glace et mettre l’ambiance. À la suite, de nombreux gouvernements tel l’Indonésie, l’Inde et l’Allemagne ont prit la parole pour présenter leur texte de politique générale, mettant en lumière leur diverses perspectives sur la problématique : “Comment renforcer les mesures de lutte contre l’esclavage moderne ?” Chaque délégation a eu l’opportunité de présenter ses idées, avec des interventions entre gouvernements, syndicats et représentants patronaux.

Les délégués des droits fondamentaux ont entamé la première phase de lobbying a été consacré à la question du contrôle de l’esclavage moderne. Un travailleur japonais a suggéré la formation d’une coalition contre les gouvernements complices. Cette proposition a été notablement soutenue par les délégués chinois, qui étaient particulièrement bien préparés. La Chine s’est positionnée comme un pays en développement, exprimant son sentiment d’être entravée par les économies occidentales dépendantes de sa main-d’œuvre bon marché.  Barbados a mis l’accent sur l’éducation comme moyen de combattre l’esclavage moderne, soulignant l’importance d’investir dans le capital humain.

Après une pause bien méritée, les alliances se sont concentrées sur la sélection des sponsors principaux pour les résolutions. Les débats ont repris avec un lobbying renouvelé pour finaliser ces résolutions et affirmer son adhésion à une des deux résolutions. 

La première résolution, présentée par l’Indonésie, a vu le gouvernement indien et les travailleurs australiens comme déposants principaux. Cette proposition souligne l’importance de la collaboration internationale et des mesures concrètes pour lutter contre l’esclavage moderne.

La deuxième résolution a été portée par les États-Unis. On note également une alliance entre les travailleurs et le gouvernement indien, cherchant à négocier avec l’Arabie Saoudite pour un accord sur le travail en échange de ressources financières. Cependant, l’Inde semble préférer une approche alternative.

Les travailleurs et employeurs américains ont collaboré étroitement, tandis que le gouvernement rwandais a proposé la création d’un fonds de financement pour lutter contre l’esclavage et soutenir les familles les plus démunies. De son côté, Barbados a plaidé pour un fonds d’aide spécifique.

En résumé, lors de cette première après-midi de débat au sein du comité ILO 1, les délégations ont démontré un engagement profond et une volonté de collaborer pour trouver des solutions viables à ces problèmes urgents. 

Ruben Buchot et Timothé Fournier

Le Fonds de Solidarité de FerMUN

En parallèle de leur poste de responsables de la formation des admins, Suzanne et Alexandre gèrent le fonds de solidarité de FerMUN. Ce fonds permet d’aider les élèves en difficulté à financer leur voyage ainsi que les frais d’inscription liés à la conférence. Il est donc utilisé tant pour des élèves du lycée de Ferney-Voltaire que pour des jeunes de pays étrangers.

Différents projets ont été mis en œuvre pour répondre à cet objectif, notamment la vente de produits FerMUN que vous avez pu apercevoir lors de la conférence (pulls, tasses, gourdes, porte-clefs etc.). 

De plus, cette année, les deux membres du conseil ont organisé des ventes de gâteaux sur des marchés locaux, mobilisant de nombreux élèves membres de FerMUN. Ces ventes furent fructueuses, permettant à plusieurs élèves de se rendre à Genève et de participer à la conférence FerMUN 2024.

Kirsty Hogg, Carla Kishimoto, Eléa Gligorijevic

FerMUN 2024 : c’est parti !

La 14è édition de la Modélisation des Nations Unies organisée par le Lycée International de Ferney Voltaire commence mercredi 10 janvier par une grande cérémonie d’ouverture au Palais des Nations à Genève. 560 lycéens de 22 pays participeront ensuite à des simulations de négociations sur le thème du Travail, pendant 3 jours, dans les locaux de l’Organisation Internationale du Travail.

Les temps forts :

Mercredi 10 janvier :
10h00 : cérémonie d’ouverture au Palais des Nations, Genève
12h00-14h00 : repas à l’Organisation Internationale du Travail (OIT)
14h00-17h30 : débats dans les 6 comités (à l’OIT)

Jeudi 11 janvier :
8h30-12H00: débats dans les 6 comités (à l’OIT)
12h00-14h00: repas à (OIT)
14h00-18h00: débats dans les 6 comités (à l’OIT)

Vendredi 12 janvier :
8h30-12H00: débats dans les 6 comités (à l’OIT)
12h00-14h00: repas à l’OIT
14h00-16h00: débats dans les 6 comités (à l’OIT)
16h30-18h00 : cérémonie de clôture à l’OIT
18h00-21h00 : soirée de clôture à l’OIT

Solidarité

L’effervescence régnait sur le marché local de Ferney Voltaire, alors que certains élèves de FerMUN s’étaient réunis sous la fameuse statue de Voltaire pour organiser une vente de gâteaux afin d’alimenter la caisse de solidarité.

Mais qu’est-ce que la caisse de solidarité, et au fond, à quoi sert-elle? Tout d’abord, il serait bon de rappeler que la caisse de solidarité du MUN, aussi appelée “le fonds de solidarité”, désigne l’ensemble des recettes réalisées par l’association, grâce aux ventes de produits dérivés et aux évènements tels que les ventes de gâteaux ou les ensachages. Ce fonds est ensuite employé à des fins purement solidaires, pour aider notamment les familles en difficulté dans le financement partiel ou total de la participation d’élèves à notre conférence de janvier, ou encore dans l’achat de billets d’avion d’élèves d’écoles étrangères dans le besoin, afin qu’ils puissent se rendre à Genève. Cette conférence représente une occasion unique pour les jeunes esprits curieux d’échanger des idées, de débattre de problèmes mondiaux et de cultiver leur passion pour l’apprentissage et il est important pour FerMUN que des élèves de tous horizons puissent participer. C’est donc dans cette optique qu’a été organisé l’événement.

La vente de gâteaux, qui avait été minutieusement préparée pendant des semaines par Suzanne et Alexandre, nos responsables du fonds de solidarité, proposait une grande variété de desserts alléchants. Les consommateurs étaient libres de fixer leur prix en faisant un don du montant de leur choix. Les habitants de Ferney se sont montrés incroyablement généreux et solidaires envers notre cause. Beaucoup d’entre eux ont exprimé leur admiration pour l’engagement des lycéens, certains passants s’arrêtant même dans l’unique objectif de donner.

À la clôture de l’événement, les organisateurs étaient ravis de constater qu’ils avaient largement dépassé leur objectif initial de collecte de fonds. Grâce à la générosité des habitants de Ferney-Voltaire, les élèves de FerMUN ont réussi à donner vie à leur vision d’une conférence annuelle inclusive, rassemblant des élèves de tous horizons pour apprendre les uns des autres et bâtir un avenir meilleur.

Suzanne BRUNEL et Capucine ALEXANDRE

A la découverte de l’OIT

Ce mercredi 26 avril, Angelika Muller, spécialiste principale du dialogue social à l’Organisation Internationale du Travail (OIT) est venue nous parler de l’organisme dans lequel elle œuvre.

En effet, notre prestigieuse intervenante nous a présenté les caractéristiques de cette institution si particulière. D’abord, de par son histoire, l’OIT fut créée grâce au traité de Versailles en 1919, après la première guerre mondiale. C’est l’une des plus anciennes organisations internationales qui deviendra ensuite la première agence spécialisée des Nations unies. Pour son 50ème anniversaire, elle recevra un prix Nobel de la paix la récompensant pour son important travail à travers le monde.

L’objectif de l’OIT est très simple, il s’agit de la promotion de la justice sociale et du travail décent. Pour l’atteindre, l’organisation s’appuie sur 5 droits fondamentaux : le droit au dialogue social et à la liberté d’association, le droit à la santé et à la sécurité, la garantie d’interdiction du travail forcé, l’interdiction du travail d’enfant et finalement l’interdiction des discriminations et des inégalités.

L’autre particularité du l’Organisation internationale du travail est son type de négociation unique : le débat tripartite. Dans ce type de discussion, il n’y a pas un ou deux délégués par pays mais trois groupes de personnes par délégation. Le gouvernement, un représentant des syndicats et un représentant des employeurs de chaque pays se voient alors donné l’opportunité de faire partie des discussions traitant de thèmes divers comme les emplois verts ou l’apprentissage.

Finalement, de nombreux thèmes seront traités lors la conférence annuelle de l’OIT en Juin avant d’être débattus l’année prochaine par les délégués FerMUN lors de notre prochaine conférence. Notre seule hâte désormais sera de reparler de ces problématiques au sein même des bâtiments de l’OIT !

La création des Nations unies

L’Organisation des Nations unies (ONU) est l’organisation qui définit notre travail au sein de FerMUN. Voilà pourquoi il est important de se remémorer son origine.

L’ONU a été créée en 1945 après la fin de la Seconde Guerre mondiale pour prévenir de futurs conflits internationaux en favorisant le dialogue et la coopération entre les différents pays du monde.

Les Nations unies sont une organisation qui travaille en accord avec les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les citoyens du monde entier. Elle travaille à développer des stratégies pour résoudre les problèmes mondiaux et aider les plus vulnérables.

La création des Nations unies est le résultat de la coopération de 51 pays, formant ainsi la Charte des Nations unies. Les objectifs de l’organisation sont de maintenir la paix et la sécurité mondiales, de promouvoir le développement économique et social, de protéger les droits de l’homme et de fournir une assistance aux pays touchés par des catastrophes.

En somme, la création de l’ONU est une étape importante dans la coopération internationale pour promouvoir la paix, la sécurité et le bien-être dans le monde. Elle continue de jouer un rôle important dans la résolution des conflits et la protection des droits de l’homme, tout en servant de plate-forme de coopération internationale sur des questions importantes telles que l’éducation, la santé et la réduction de la pauvreté.

Capucine Alexandre.

Inscriptions FerMUN 2024

La conférence FerMUN aura sa treizième session les 10, 11 et 12 janvier 2024 ! Nous serons hébergés par l’Organisation Internationale du Travail à Genève. Nous sommes très occupés par les préparatifs et très heureux de vous retrouver très bientôt !