1er séance pour ILO 1 – Mercredi 10 Janvier 2024 – OIT , Genève 

L’Organisation Internationale du Travail a été le théâtre d’une belle première après-midi au sein du comité ILO 1, axé sur les droits fondamentaux du travail et l’esclavage moderne. Cette session a vu des interactions dynamiques entre les gouvernements, les syndicats, et les représentants patronaux, soulignant la complexité et l’urgence de ces enjeux mondiaux.

La séance a commencé par un échange de questions-réponses animé par la présidence pour briser la glace et mettre l’ambiance. À la suite, de nombreux gouvernements tel l’Indonésie, l’Inde et l’Allemagne ont prit la parole pour présenter leur texte de politique générale, mettant en lumière leur diverses perspectives sur la problématique : “Comment renforcer les mesures de lutte contre l’esclavage moderne ?” Chaque délégation a eu l’opportunité de présenter ses idées, avec des interventions entre gouvernements, syndicats et représentants patronaux.

Les délégués des droits fondamentaux ont entamé la première phase de lobbying a été consacré à la question du contrôle de l’esclavage moderne. Un travailleur japonais a suggéré la formation d’une coalition contre les gouvernements complices. Cette proposition a été notablement soutenue par les délégués chinois, qui étaient particulièrement bien préparés. La Chine s’est positionnée comme un pays en développement, exprimant son sentiment d’être entravée par les économies occidentales dépendantes de sa main-d’œuvre bon marché.  Barbados a mis l’accent sur l’éducation comme moyen de combattre l’esclavage moderne, soulignant l’importance d’investir dans le capital humain.

Après une pause bien méritée, les alliances se sont concentrées sur la sélection des sponsors principaux pour les résolutions. Les débats ont repris avec un lobbying renouvelé pour finaliser ces résolutions et affirmer son adhésion à une des deux résolutions. 

La première résolution, présentée par l’Indonésie, a vu le gouvernement indien et les travailleurs australiens comme déposants principaux. Cette proposition souligne l’importance de la collaboration internationale et des mesures concrètes pour lutter contre l’esclavage moderne.

La deuxième résolution a été portée par les États-Unis. On note également une alliance entre les travailleurs et le gouvernement indien, cherchant à négocier avec l’Arabie Saoudite pour un accord sur le travail en échange de ressources financières. Cependant, l’Inde semble préférer une approche alternative.

Les travailleurs et employeurs américains ont collaboré étroitement, tandis que le gouvernement rwandais a proposé la création d’un fonds de financement pour lutter contre l’esclavage et soutenir les familles les plus démunies. De son côté, Barbados a plaidé pour un fonds d’aide spécifique.

En résumé, lors de cette première après-midi de débat au sein du comité ILO 1, les délégations ont démontré un engagement profond et une volonté de collaborer pour trouver des solutions viables à ces problèmes urgents. 

Ruben Buchot et Timothé Fournier