La commission ILO3 sur l’environnement

Pour cette édition de FerMUN à l’Organisation Internationale du Travail, la commission ILO3 sur l’environnement est chargée de débattre de deux questions pendant 3 jours.

La première question débattue par les délégués est la suivante : « Comment limiter l’impact environnemental de la fast fashion ?” En effet, l’industrie de la mode rapide est l’une des industries les plus polluantes de notre monde. 

Lors de la première session de lobbying, les délégations ont discuté et créé des alliances afin de proposer deux résolutions. Plusieurs accords ont été conclus entre les délégués, notamment sur l’idée qu’il faut mettre fin à la fast fashion en procédant à des changements à un rythme lent ou continuer à vendre des produits de fast fashion, mais en essayant de modifier certains aspects de cette industrie afin d’en diminuer l’impact sur l’environnement. En outre, deux grandes alliances ont été formées au cours de la session de lobbying, avec des opinions divergentes sur l’aspect économique de la fast fashion.

Deux délégations ont réussi à présenter leurs résolutions. La première, présentée par la délégation du gouvernement chinois, visait à prendre de nouvelles mesures pour protéger l’environnement tout en reconnaissant les avantages économiques cruciaux de cette industrie. De nombreuses délégations ont co-soumis cette résolution car elles pensaient qu’elle leur apporterait des solutions innovantes.

De nombreux amendements ont été déposés par différentes délégations afin d’ajouter des détails et des clauses à la résolution pour qu’elle soit plus attrayante pour leur position et leur pays. Des amendements ont été facilement adoptés, comme celui présenté par la délégation du gouvernement australien afin d’ajouter des détails à la résolution et de permettre à toutes les délégations d’être plus efficaces. Cet amendement a été adopté par la majorité des délégations.

Dans l’ensemble, la plupart des délégations ont soutenu cette résolution qui a été adoptée à la majorité des voix. 

Quant à la deuxième résolution sur le premier thème, elle a été présentée par la délégation des travailleurs suédois et a suscité un débat intense avec les délégations du gouvernement chinois. Après un début intense, quelques amendements notables ont été apportés, notamment par la délégation roumaine, que la quasi-totalité de l’assemblée a approuvés.

Après tous ces débats passionnants, la résolution a été votée par la majorité des délégations et donc adoptée.

Cette étape a conclu le débat sur la première question qui a été suivie par la session de lobbying pour la deuxième question :  » Comment promouvoir les « emplois verts » sans pénaliser les employés dont le travail est nuisible à l’environnement ? « . Les délégués se sont partagés entre deux résolutions présentées par, d’une part, la délégation des travailleurs australiens et, d’autre part, la délégation du gouvernement rwandais.

Au cours du débat sur la deuxième résolution, la délégation du gouvernement australien a proposé un amendement visant à supprimer l’ensemble de la résolution, ce qui a donné lieu à de nombreuses discussions entre les délégués. En effet, cet amendement a provoqué un conflit important entre le gouvernement de la Chine et le gouvernement du Rwanda contre le gouvernement du Bangladesh. Finalement, cet amendement n’a pas été adopté.

En conclusion, les quatre résolutions proposées pour les deux questions ont été adoptées, ce qui montre à quel point toutes les délégations étaient déterminées à trouver un terrain d’entente et des solutions innovantes.

Mina DEGRUSON et Assan SANGARÉ