Les délégués du comité Un Water

Lors de la conférence Fermun 2023, durant trois jours consécutifs des débats ont eu lieu dans le comité UN Water. De part mon expérience de délégué lors de mes nombreuses conférences j’ai adoré observer les délégués particulièrement virulents du début à la fin des débats.

Au lieu d’expliquer le déroulement concret de la conférence dans « l’entité élaboré expressément pour la conférence » qu’est l’UN Water je voudrais me pencher sur une description des délégués. En effet chaque délégation ayant un style de débat différent, les confrontations lors des débats deviennent vite un événement mémorable.

L’une des délégations ayant un poids sans précédent, est la délégation des Etats-Unis. Leurs représentants sont très sûrs de leur victoire, disant clairement « Tu vas nous voir gagner » lors de l’interview qu’ils nous ont accordée. Lors des débats ils ont pris une position agressive, citant Trump et montrant leur motivation. Nous avons pu voir un pays fort, sur de ses capacités. Disant que « l’Europe est très superficielle » pour expliquer à des pays en recherche d’alliance pourquoi rejoindre le camp américain. Ils se sont imposés que ce soit lors de l’écriture des résolutions ou lors des débats. Leurs interventions furent bien que agressives et même provocatrices par moment, étaient pertinentes et mettaient les délégations en face contre un mur. Lamanna Adriano et Pilozzi Ettore, ayant un style de parole provoquant les sourires de l’assemblée par moment de par leur « Bonjour » suivi d’une pause ou encore leurs tournures de phrases, ont su attirer la sympathie de chacun et socialiser avec facilité.

La délégation de Malte a elle aussi marqué l’esprit de tous par ses nombreux dictons que les traducteurs ont sans doute eu du mal à traduire. Leurs style de parole, marquant et inquiétant de par les accusations envers « certaines puissances » ont sut élever cette délégation dans les meilleurs du comité. Les délégués de Malte ont eu un rôle primordial lors des lobbyings des deux problématiques, organisant l’écriture des résolutions et donnant des idées pertinentes, elles ont mené leurs unions vers un débat préparé sur des clauses élaborées. En plus d’une pertinence sans faille, Estelle Rossetti et Sidonie Leherpeur protégeaient avec vigueur leurs causes, que ce soit la sécheresse ou bien le nécessité du café proposé lors de la Gossip box. Lorsqu’elles furent accusées que leurs clauses étaient inutiles, leurs prises de parole instaureraient un silence dans la salle: »Arrêtons. Arrêtons tout si c’est inutile. Sortons et faisons autre chose ». Enfin, la délégation de Malte a sut rappeler le rôle primordial de l’eau dans notre vie a tous et le statut privilégié de certains pays, restant sérieux et investi jusqu’au bout. « Nous ne refusons aucune aide extérieure. Nous sommes une union. »

Bien d’autres délégations se sont démarquées. Par exemple la Colombie avec ses prises de paroles concrètes suivant à la perfection la position de son pays. Leurs interventions aux vocabulaires choisis avec soin ont suscité de nombreux points d’information auxquels ils ont su répondre sans hésitation. Il y a aussi les délégués de la Bulgarie, passant d’un camp à l’autre à la recherche des meilleurs accords, qui ont réussi à modifier le cours des débats grâce à des points d’information. Il faut bien sûr rappeler la délégation de la NGO attack, qui a grâce à l’une des résolutions obtenu la gérance des fonds d’aide des pays en stress hydrique. Et bien sûr on peut par la même occasion parler de la délégation de la WMO qui ont accusé la délégation précédente de ne pas être en capacité de prendre ce rôle. La délégation du Koweït a su mettre la lumière sur le problème de l’utilisation de la violence proposé dans l’une des résolutions, soutenu par de nombreuses autres délégations. Enfin on peut bien sûr rappeler la délégation de l’Indonésie ayant présenté la dernière résolution débattue. Durant toute la conférence ils ont su protéger les intérêts de leur pays, maintenant leur position malgré toute les propositions aussi alléchantes soient elles.

En dernier point je voudrais parler de notre ravissante présidence. Eléonore Hasler et Raphaëlle Holroyd ont présidé cette conférence du début à la fin, ayant fourni des rapports complets permettant ainsi à leur délégués de se préparer à la conférence sans aucune inquiétude. Les chairs sont arrivés avec l’envie d’assumer des responsabilités mais surtout de repartir avec de bons souvenirs de débats enrichissants. En fin de conférence quand nous leur avons posé la question sur le ressenti elles ont affirmé avoir été heureuses d’être présentes à Fermun cette année avec le même souvenir chaleureux qui nous a rassuré pendant toute la conférence.

Svetlana Vorobieva.