OMM

Cette année, l’Organisation Météorologique Mondiale traitera de deux problématiques.

La première est Comment fournir à l’ensemble de la population un accès sûr aux systèmes d’alerte précoce face aux phénomènes météorologiques extrêmes ? Du fait du changement climatique et de l’activité humaine, les phénomènes extrêmes se multiplient. Ces catastrophes naturelles ont des impacts importants sur les populations, c’est pourquoi il est essentiel de savoir comment garantir aux habitants les systèmes d’alerte précoce.

En effet, les perturbations climatiques d’origine humaine causent aujourd’hui des dégâts dévastateurs dans beaucoup de régions du monde. Plus la température de la planète s’élève, plus la fréquence de ces incidents augmente.

A l’issue d’une première journée consacrée à la cérémonie d’ouverture ainsi qu’au lobbying, toutes les délégations s’unissent autour d’une unique résolution. La délégation du Mexique a présenté le texte, puis répondu aux différents points d’information. Les amendements ?

Après l’intervention d’un expert, les délégués ont continué à débattre des amendements.

La plupart des amendements ont été adoptés à l’unanimité. Finalement, la résolution propose d’améliorer les infrastructures, hébergements d’urgence ainsi que systèmes d’alerte, et de les rendre accessibles à tous. Il est également mentionné de poursuivre et pousser les recherches relatives aux catastrophes naturelles, ainsi que de créer des filières d’études spécialisées en météorologie et de former des spécialistes dans tous les pays, afin que des experts puissent analyser les situations et aider les populations. De plus, il apparaît essentiel d’éduquer et de sensibiliser ces derniers, et ce dès le plus jeune âge par le biais d’ateliers ou de cours. Les citoyens seraient également invités à aider dans la collecte de données en envoyant des photos du ciel notamment. Ceci serait bien sûr vérifié par des professionnels, et il faudrait beaucoup d’images, pour comparer. Enfin, les pays s’accordent pour trouver des terrains d’entente en partageant les données, et en créant des sites universels, dans l’éventualité que des sites soient bloqués dans certains pays. L’information pourrait aussi passer par les réseaux sociaux, en créant des comptes officiels liés à chaque État. Proposition a été faite de présenter une échelle des risques commune à toutes les régions du monde, ainsi qu’à tous les types d’événements météorologiques, pour faciliter la compréhension. Les financements seraient puisés dans un fond commun, dans lequel chaque pays verserait en fonction de ses capacités budgétaires. De plus, tout ceci serait géré directement par l’ONU, en prenant tout de même compte de l’expertise américaine sur le sujet.

Finalement, la résolution est adoptée à l’unanimité.

La seconde problématique traite de La collecte des données météorologiques : pourquoi et comment impliquer les citoyens ?.

La collecte de données météorologiques est une priorité pour protéger les populations des catastrophes et phénomènes météorologiques extrêmes. Il est clair que plus les gouvernements et les organisations ont des données, plus ils seront en mesure de se préparer face à ces événements tragiques. C’est pourquoi l’intégration des citoyens dans la collecte des données météorologiques pourrait être une solution très intéressante. En effet, plus il y a de données, plus les populations seront en sécurité. Le but du débat d’aujourd’hui sera de déterminer si les citoyens peuvent aider les organisations dans la collecte de données, et si oui, comment.

Ce sera la délégation du japon qui introduira la seconde problématique et donc la seconde résolution. On distingue une très bonne entente entre les différentes délégations, le débat à lieu de manière relativement calme car presque toutes les différentes délégations se retrouvent avec des objectifs similaires. On parle d’éducation, de sensibilisation, d’instruction des populations car sinon la collecte de données pourraient être fausses. Les délégations ont aussi proposé la mobilisation et la création de fonds afin de développer de nouvelles technologies dans le but du développement de technologies avancées pour la collecte de données météorologiques. Cependant certains pays peu développés avec un taux élevé de citoyens déscolarisés, comme Madagascar avec 25 pourcents de la population analphabète, se retrouve dans une impasse, en effet la population n’est pas en mesure de récolter des données. La première résolution est donc passée avec presque aucune voies contre.

La deuxième résolution introduite par la délégation du Costa Rica met en avant des aspects plus économiques sur la problématique. D’un côté créer de l’infrastructure qui pourrait faciliter la collecte de données est une possibilité, mais il est aussi très important de trouver l’argent nécessaire pour pouvoir financer ces projets. Une autre grosse partie des débats furent centrés sur question de si les citoyens sont véritablement en mesure de faire une collecte de données car même si en échange de leurs contribution ils seraient récompensés leurs capacités sont tout de même limitées.Cette seconde résolution est passée.